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Combattre l’émigration clandestine: Saloum Rapatak s’investit dans la lutte
Pour lutter contre l’émigration clandestine, l’association Saloum Rapatak, en partenariat avec « Désir Afrique Focus » a organisé un panel ce samesi 5 décembre 2020, à l’Alliance française de Kaolack dans le cadre du Festival International Éveil des Consciences. Ceci a pour but de conscientiser, sensibiliser et accompagner les jeunes à travers des formations dans les fora, panels et caravanes de sensibilisation qui seront organisés du 1 au 20 décembre par des migrants de retour.
Selon le directeur du Festival, Ousmane Thioune alias Jiman, ce festival qui a pour thème cette année, « Rester et Réussir chez nous », va beaucoup contribuer dans le cadre de la lutte contre le phénomène de l’émigration clandestine qui continue des faire de victimes. Pour Jiman, l’essentiel est de former des personnes qui seront par la suite des références pour les jeunes qui sont souvent tentés par l’émigration clandestine afin de les convaincre à rester au pays. « Aujourd’hui, le festival a enregistré la participation de jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans qui sont des modèles de réussite et qui pourront être des sources d’inspiration pour les autres jeunes », a souligné Jiman.
A l’en croire, durant 20 jours, des ateliers de partages d’expériences avec des jeunes revenus d’Espagne, des caravanes de sensibilisation dans le monde rural seront organisés pour apporter une réponse à la lancinante question de l’émigration irrégulière.
En prenant la parole mademoiselle Désirée Roua de l’association culturelle « Désir d’Art Afrique Focus » est largement revenue sur l’objectif du festival qui consiste à sensibiliser, conscientiser les jeunes tentés par l’émigration clandestine à rester au pays. Selon elle tout ce que ces jeunes cherchent en Europe est en Afrique car l’Europe n’est plus cet Eldorado il y’a de ce là 30 ans. « Les jeunes qui se vont à l’émigration irrégulière prennent d’énormes risques . Outre la traversée de la Méditerranée, les difficultés sont en ample finir, ils finissent généralement sous les ponts ou autres foyers d’accueil parce que les débouchées n’existent plus en Europe », a-t-elle ajouté.